Nuits parisiennes, de 1977 à nos jours Accrochage à découvrir dans le parcours des collections permanentes

75003 Paris
Ouverture du mardi au dimanche de 10h à 18h.
Fermeture des caisses à 17h15.
Fermeture les lundis.
Entrée gratuite.
« Paris la nuit » intensifie la ville. Le 1er mars 1978, Fabrice Emaer inaugure Le Palace avec une mémorable performance de la chanteuse Grace Jones mise en scène par le photographe et réalisateur Jean-Paul Goude. L’ancien music-hall, désormais ouvert à la diversité des sexualités et des milieux, devient un haut lieu de la nuit parisienne.
Par nostalgie peut-être de ces nuits festives des années 1970-1980, Nuit Blanche propose, depuis le 5 octobre 2002, le temps d’un soir prolongé jusqu’au matin, des déambulations poétiques dans la ville. Son premier directeur artistique, Jean Blaise, raconte la magie de ce moment où « le public prend la rue et fait la nuit ». Nuit Blanche est, depuis lors, reconduite chaque année.
Les territoires nocturnes peuvent enfin révéler des espaces de solitude, où des individus appellent à l’aide. Depuis la récente crise énergétique mondiale, la consommation des illuminations architecturales est progressivement réduite, participant de la modération de la pollution nocturne. Verrons-nous bientôt le ciel étoilé, reconnu par l’Unesco comme une partie intégrante du patrimoine mondial ?
#nuitsparisiennes
Photographie (détail) : Hervé Sellin, Néons parisiens disparus, 1977-1979 © Hervé Sellin