Portrait de Robespierre
École française
Surnommé « l’Incorruptible » pour son idéal de vertu et d’égalité, Maximilien Robespierre, figure majeure du club des Jacobins, défend l’abolition de l’esclavage et de la peine de mort, plaide pour le suffrage universel et s’oppose à la guerre. Député à la Convention, il y est immédiatement attaqué par les Girondins, qui l’accusent d’aspirer à la dictature. Il les vaincra en s’appuyant sur la Commune et les sans-culottes. Robespierre est le promoteur d’une Terreur « nécessaire » qui le fera écarter progressivement tous ses opposants.
Le portrait de Carnavalet est révélateur. Robespierre garde toujours une certaine allure aristocratique qu’attestent les témoignages contemporains. Il est ici représenté dans toute son élégance, avant son renversement, le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), et son exécution le lendemain qui marquent la fin de la Révolution.