
Françoise-Marguerite de Sévigné, que la marquise, sa mère, appelait « la plus jolie fille de France », devint le 29 janvier 1669 la troisième épouse du comte de Grignan, alors âgé de quarante ans. C’est sans doute à l’occasion du mariage que fut peint ce portrait, comme l’invite à penser le bouquet de fleurs d’oranger, symbole nuptial, que tient le modèle. Séparée de sa fille, qui avait suivi son mari au château de Grignan, Mme de Sévigné devait lui adresser, en témoignage de sa tendresse, la plupart des lettres qui l’ont rendue célèbre.
Paris au XVIIe siècle, bulletin du musée Carnavalet, 1992, n°1 et 2, édité par la société des amis du musée.