
Il s'agit du nécessaire le plus célèbre exécuté par Martin-Guillaume Biennais pour Napoléon Ier. Des nombreux nécessaires commandés par l'Empereur, celui-ci était son préféré car il le suivit "le matin, dans les grandes journées d'Ulm, d'Austerlitz, d'Iéna, d'Eylau, de Friedland". Au moment de partir pour l'ïle d'Elbe, en 1814, il le donna au général Bertrand. Plus tard il le fit figurer , dans son testament, parmi les objets qu'il désirait que l'on remît à son fils. Ce nécessaire comprend des instruments de travail, un service de table et des objets de toilette : soit 110 pièces, environ, dont les principales sont en vermeil, mais aussi en cristal, porcelaine, ivoire, nacre, acier, ébène, et maroquin ; le tout dans un coffre en acajou et marqueterie de cuivre doré.